Le Saint Prophète sous la plume de Lamartine

Publié le par AJC

Le Prophète(saw)
Le Saint Prophète sous la plume de Lamartine

Alphonse de Lamartine (1790-1869),  Histoire de la Turquie, 1854

   Lamartine nous offre une analyse pénétrante de la personnalité et de l’œuvre du saint Prophète de l’Islam, Mohammad Ibn Abdollãh, paix sur lui et sa pure famille, aux antipodes des clichés véhiculés aujourd’hui par les «élites» politiques et médiatiques occidentales.

l’homme politique français alphonse de lamartine (1790-1869)

   «Jamais un homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain: Saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie...

   Jamais homme n’entreprit, avec si faibles moyens, une œuvre  si démesurée aux forces humaines, puisqu’il n’a eu, dans la conception et dans l’exécution d’un si grand dessein, d’autre instrument que lui-même, et d’autres auxiliaires qu’une poignée de barbares dans un coin du désert.

Enfin jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et si durable révolution dans le monde, puisque, moins de deux siècles, après sa prédication l’islamisme prêché et armé régnait sur les trois Arabies, conquérait à l’unité de Dieu la Perse, le Khorassãn, la Transoxiane, l’Inde occidentale, la Syrie, l’Egypte, l’Ethiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs des îles de la Méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule.

   Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, et l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes; il a fondé sur un Livre dont chaque lettre est devenue loi une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race, et il a imprimé, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane, la haine des faux dieux, et la passion du Dieu Un et immatériel. Ce patriotisme, vengeur des profanations du ciel, fut la vertu des enfants de Mahomet; la conquête du tiers de la terre à son dogme fut son miracle, ou plutôt ce ne fut pas le miracle d’un homme, ce fut celui de la raison... L’idée de l’unité de Dieu, proclamée dans la lassitude des théogonies fabuleuses, avait en elle-même une telle vertu, qu’en faisant explosion sur ses lèvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde;

   Cet homme était-il un imposteur? Nous ne le pensons pas après avoir bien étudié son histoire. L’imposture est l’hypocrisie de la conviction. L’hypocrisie n’a pas la puissance de la conviction comme le mensonge n’a jamais la puissance de la vérité.

Si la force de projection est en mécanique la mesure exacte de la force d’impulsion, l’action est de même en histoire la mesure de la force d’inspiration. Une pensée qui porte si haut, si loin, et si longtemps, est une pensée bien forte; pour être si forte, il faut qu’elle ait été bien sincère et bien convaincue.

   Mais sa vie, son recueillement, ses blasphèmes héroïques contre les superstitions de son pays, son audace à affronter les fureurs des idolâtres, sa constance à les supporter quinze ans à la Mecque, son acceptation du rôle de scandale public et presque de victime parmi ses compatriotes, sa fuite enfin, sa prédication incessante, ses guerres inégales, sa confiance dans les succès, sa sécurité surhumaine dans les revers, sa longanimité dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, sa conversation mystique avec Dieu, sa mort et son triomphe après le tombeau attestent, plus qu’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme... Ce dogme était double: l’unité de Dieu et l’immatérialité de Dieu; l’un disait ce que Dieu est, l’autre disait ce qu’Il n’est pas, l’un renversant avec le sabre des dieux mensongers, l’autre inaugurant avec la parole une idée!

   Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur des dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mahomet! A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand?»

http://www.tebyan.net/index.aspx?pid=95795

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Lamartine







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Celui que l'on appelait El Amine

Article(IQNA)- Environ 600 années après le départ du prophète Issa(Jésus), comme Allah n'avait envoyé aucun autre Messager sur terre, les gens étaient plongés dans l'obscurité. Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes.

Ils fabriquaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient aussi les arbres, la mer, le soleil, la lune etc... Ils consommaient des boissons alcoolisées et s'adonnaient aux jeux de hasard. Ils enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. Bref, le monde était dans le plus grand égarement et dans la plus grande perdition.

On avait cessé d'adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu'un Messager vienne de la part d'Allah pour guider à nouveau l'humanité vers le chemin de la Vérité.

C'est alors à la Mecque, que le prophète(que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix), très probablement le lundi 12 du mois de "Rabi'oul Awwal" de l'année de l'éléphant.

Lors de la naissance de Mohammad, plusieurs événements eurent lieu à travers le monde; ainsi le palais de l'empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s'éteignit.

Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de Mohammad. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mais deux ans, deux mois et dix jours après la mort de sa mère, Abdoul Mouttalib tomba gravement malade. Il appela alors à son chevet tous ses fils et décida qu'après sa mort, Mohammad serait confié à l'un d'eux: Abou Talib.

Abdoul Mouttalib mourut quelques temps plus tard alors que Mohammad n'avait que 8 ans. Abou Tâlib était l'oncle de Mohammad. Il avait une famille nombreuse mais malgré cela il n'hésita pas à recueillir Mohammad.

Pour pouvoir élever sa famille, il allait jusqu'en Syrie(le Châm) pour faire du commerce.

Lorsque Mohammad fut âgé de 12 ans, son oncle Abou Tâlib décida de faire un voyage vers la Syrie. Le jeune Mohammad voulut l'accompagner mais Abou Tâlib refusa à cause des difficultés du voyage. Puis comme il insistait beaucoup, il accepta de l'emmener avec lui. Ce fut son premier voyage vers la Syrie.

Ce fut à l'occasion de ce voyage qu'il rencontra un moine nommé "Bahira" qui reconnut en lui les signes distinctifs du Prophète qui avait été prédit dans l'évangile et qui était attendu. Il conseilla à Abou Tâlib de ramener Mohammad rapidement vers Makkah et de bien veiller sur lui.

Mohammad avait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de Makkah l'appelait "Al-Amine"(le digne de confiance).

Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s'appelait Khadija (qu'Allah l'agrée). Elle faisait du commerce à Makkah mais aussi en dehors de l'Arabie, par l'intermédiaire d'autres personnes. Quand elle apprit que Mohammad était l'homme le plus honnête de la Mecque, elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie, en échange d'un salaire.

Mohammad accepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara(une servante de Khadija, qui les accompagnaient) constata aussi lors de ce voyage d'autres signes étranges concernant Mohammad. Elle en fit alors part à Khadija(qu'Allah l'agrée) à son retour.

Khadija(que Dieu l'agrée) était une femme riche et éduquée. Elle envoya alors une messagère nommée Nafiça chez l'oncle de Mohammad pour lui faire part de son désir d'épouser Muhammad. La demande ayant été acceptée, Mohammad, était alors âgé de 25 ans lorsqu'il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans.

Elle a vécu plus d'un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammad n'épousa pas d'autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s'appelaient Quassim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s'appelaient Zeïnab, Oum Koulçoum, Roquayya et Fâtima.

Avant la première révélation, il avait l'habitude de se rendre dans une grotte au mont "Hirâ" pour méditer.

Ce fut là ; pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que soudainement, Mohammad perçut une présence, dans le silence de la nuit.

Une voix se fit entendre: "Lis !" Mohammad était bouleversé. "Je ne sais pas lire" lorsque la voix répéta l'ordre c'est comme si la terre s'était mise à trembler: " Lis !"  - "Que dois je lire ? "

Puis soudain, il se sentit comme libéré.

" Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l'Homme d'un caillot de sang. Lis car ton Seigneur est le Très Généreux. Qui a instruit l'Homme au moyen du Calame, de la plume. Il lui a enseigné ce qu'il ne savait pas." [ Sourate 96 L'adhérence - Verset 1 à 5 ]

Ce furent les 5 premiers versets du Glorieux Coran, la voix était celle de Gabriel, l'esprit de Foi et de Vérité, qui fut envoyé par Dieu au dernier des prophètes. Mohammad était envoyé à l'Humanité tout entière, pour guider les Hommes mais aussi les Djinns vers le chemin de Dieu.

L'aimé d'Allah, comme il fut surnommé, reprocha aux Mecquois leurs idoles(statues qu'ils prenaient pour Dieu), les appela à adorer le Créateur Unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie.

Comme réponse il fit face à la torture et l'oppression. Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, il lui offrirent royauté, argent et pouvoir mais Mohammad (paix et bénédictions) refusa et dit: "Même si vous me posez le Soleil sur ma main droite et la Lune sur ma main gauche, je ne renoncerais pas à mon Message"

Ce message de quelques mots mais qui pesait plus lourd que les cieux et la terre était: Ô vous les gens ! Dites il n'y a nulle divinité digne d'adoration sauf Allah et vous réussirez !

Lentement, un par un, le nombre des musulmans augmentait, guidés par le prophète bien-aimé. Mais les musulmans furent l'objet de persécutions dès les premiers temps de l'Islam. On riait et on se moquait d'eux, et comme si cela ne suffisait pas, les non croyants avaient même recours à des attaques et à des tortures physiques.

Quelques centaines de musulmans réussirent à quitter la Mecque, abandonnant leur maison, cherchant refuge en Abyssinie voisine, terre chrétienne, et ceux qui restèrent, subirent des persécutions de plus en plus violentes. Une nouvelle tactique fut mise en place par les chefs de la Mecque. Ils contraignirent le prophète  et ses compagnons à vivre dans un endroit isolé de la ville, et aucune provision ne leur parvenait.

Grâce à Dieu, les persécuteurs cessèrent cette pratique inhumaine. Le blocus fut finalement levé et la situation se modifia quelque peu. Les gens purent à nouveau observer et écouter le prophète.

C'était un bel homme, de taille moyenne, les cheveux et la barbe noire, ses paroles étaient toujours pleines de sagesse et de conseils. La gentillesse et la miséricorde de Mohammed  étaient inégalables. Il accorda une place d'honneur à la femme, une place dans la société qui était inimaginable, un honneur en islam, que l'on ne trouvait nulle part ailleurs.

Ce fut lors de la dixième année de la révélation que le prophète Mohammad perdit son oncle Abou Talib, suivit de la mort de son épouse Khadija, de plus il fut mal traité par le peuple de Ta'if  lorsqu'il vint leur délivrer le message.

Ce fut une année de tristesse pour le prophète. Mais c'est cette année là que Dieu envoya l'ange Gabriel, pour l'élévation suprême du corps et de l'esprit, le voyage nocturne : Al Isra wal Mi'raj.

Un voile séparait le prophète de son Seigneur et c'est là que Dieu offrit le plus grand honneur à Mohammad: les cinq prières quotidiennes, le deuxième pilier de l'Islam. A la suite de ce voyage miraculeux les incrédules redoublèrent de moqueries et de persécutions envers le prophète.

C'est alors qu'une délégation de la ville de Yathrib, située à environ 400 Km de la Mecque proposa l'hospitalité à Mohammad et à sa communauté.

Mohammad accepta après treize années d'appel à l'Islam, à la Mecque. Il immigra, lui et les "convertis" à l'Islam, vers Médine, lieu où la religion a pu s'épanouir et où Mohammad  devint le chef de ce nouvel Etat.

C'est ce que l'on a appelé l'Hégire, et qui marque le commencement du calendrier islamique.

Beaucoup de gens à Médine, ont constaté les bienfaits de l'Islam, et se sont "convertis". Cependant, les Mecquois étaient toujours déterminés à éliminer la communauté musulmane, et ce fut au cours de la deuxième année de l'hégire, pendant le mois de Ramadan, après de nombreuses persécutions que Dieu le Très Haut donna la permission de se défendre.

"Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués. Parce qu'ils ont été injustement opprimés. Dieu est Puissant pour les Secourir."[ Sourate Le Pèlerinage 22 - Verset 39 ]

La première guerre fut appelée la bataille de Badr; les Musulmans,(trois fois moins nombreux que les Mecquois qui étaient au nombre de mille), sont sortis vainqueurs miraculeusement, avec l'aide de Dieu.

Bataille après bataille, les musulmans prouvèrent qu'ils pouvaient résister à toutes les attaques grâce Dieu et Médine ne fut plus jamais attaquée. Ce fut au cours de la sixième année de l'Hégire qu'une trêve fut décrétée entre Mohammad et les mecquois, c'est ce qu'on appela "le pacte d'Al-Hudaybiyya".

C'est en 629; huitième année de l'Hégire, deux ans après la trêve dont les termes étaient constamment violés par les mecquois, que le prophète Mohammad décida de se rendre à la Mecque avec une armée de dix milles hommes pour s'emparer de la ville.

Ce fut un miracle, pas une goutte de sang ne fut versée et le prophète passa la porte de la ville, sur son chameau, la tête baissée, en toute humilité, tandis que tous ses ennemis le regardaient.

Il pardonna aux plus grands ennemis de l'islam, face à cette miséricorde, les gens de la Mecque embrassèrent l'Islam sans contrainte.

Le prophète entra dans l'enceinte de la Ka'aba, où se trouvaient les trois cent soixante idoles et statues devant lesquelles les Arabes se prosternaient. Une par une, sur l'ordre du prophète, les idoles furent détruites. Le prophète s'installa à Médine qui devint la capitale du nouveau monde musulman.

Dieu le Très Haut, rappela son prophète à l'âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom. Alors que personne ne voulu le croire, Abou Bakr, le véridique dit ceci: "A quiconque adorait Mohamed, j'annonce la mort de Mohamed.

Mais à celui qui adore Allah, Le Seigneur est vivant et ne meurt jamais"

L'esprit de son message demeure aussi clair et vivant que lorsqu'il fut révélé: Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions a Muhammad et à la famille de Muhammad. Tu es certes Digne de louange et de glorification.

Source: sajidine

Publié dans Temoignage

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